Voies vertes de Bretagne : quels usages et quel revêtement ?

 En Bretagne, comme presque partout en France, des projets de création ou de rénovation de voies vertes font régulièrement l’actualité et la Une de la presse quotidienne régionale, avec parfois quelques débats ou polémiques, sur le revêtement de ces voies vertes et/ou sur l’usage de celles-ci. 

Ce communiqué a vocation à essayer de faire le point sur ces questions et de clarifier la position des associations représentant les usagers des voies vertes. 

 Préambule : rappel de la définition d’une voie verte 

(Cf. Cahier des charges du Schéma National Véloroutes et Voies Vertes – Janvier 2001) 

Les  » voies vertes  » sont des aménagements en site propre réservés aux déplacements non motorisés. Elles sont destinées aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite et, dans certains cas, aux cavaliers, dans le cadre du tourisme, des loisirs et des déplacements de la population locale. Elles doivent être accessibles au plus grand nombre, sans grande exigence physique particulière, sécurisées et jalonnées. 

Elles seront conçues de façon à satisfaire, tronçon par tronçon, tous les utilisateurs visés. 

(…) 

Ce cahier des charges national, co-rédigé en 2001 par 4 ministères et la quasi-totalité des associations représentant les usagers ainsi que les collectivités territoriales, annonçait donc bien les choses : toutes les voies vertes (et a fortiori les véloroutes) ne seront pas systématiquement conçues pour tous les usagers cités, plus particulièrement en ce qui concerne les cavaliers (Voir note 1). 

Le décret et l’arrêté ministériels pris en 2004 et 2008 (décret n° 2004-998 du 16 septembre 2004 et arrêté du 11 juin 2008) sont venus compléter le Code de la Route et préciser la signalisation à mettre en place. (Voir Note 2). 

Revêtement 

C’est généralement sur ce point que se focalise l’attention, notamment en raison des questions de coûts, d’entretien, mais aussi en raison des différences d’approche des différents usagers –actuels et/ou futurs– et de nombreux « a priori » sur l’impact environnemental (protection de la nature et de la biodiversité́, bilan carbone, altération du paysage, etc.). 

Qualité du revêtement : 

  • Ce que dit le cahier des charges national sur ce point :
    • revêtement : il devra permettre aux usagers de rouler en toute sécurité, même en cas de pluie prolongée ou dans les passages au sol réputé instable, et utilisable toute l’année. 
  • Un large consensus existe sur la nécessité de disposer d’un revêtement « dur » et bien roulant, utilisable par tout temps (« même en cas de pluie prolongée », ce qui arrive parfois en Bretagne…) et par tous les usagers, notamment par les cyclistes (tout type de vélo), les trottinettes, les personnes en fauteuil roulant, les poussettes d’enfant, voire les rollers et les skate-boards. Seuls quelques sportifs (notamment joggeurs et randonneurs FFRP) et les cavaliers ne souhaitent pas de revêtement « dur ». 
  • Les sondages effectués auprès des usagers des voies vertes (piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite, cités ci-dessus) montrent que 84 % des usagers préfèrent un revêtement en enrobé ! (Voir Note 3) 
  • Une solution existe malgré tout pour répondre aux attentes de la quasi-totalité de ces usagers « anti-enrobé » : réserver une bande stabilisée, herbeuse ou en terre naturelle, sur le côté de la voie verte revêtue. 

Une voie verte en enrobé serait toxique pour la nature ? 

Halte aux idées reçues ! 

Idée reçue n°1 : « L’enrobé de la voie verte va polluer la nature » 

FAUX ⇒ Une fois posé, le liant bitumeux n’émet aucun polluant dans l’environnement. C’est un substrat inerte. Au contraire, le stabilisé est un matériau pulvérulent, constitué d’un mélange de sable et surtout de ciment (ou de chaux) qui se diffuse dans l’environnement sous forme de poussières (relargage). Le ciment (ou la chaux) s’infiltre alors dans les sols et les cours d’eau proches de la voie en stabilisé. 

Nota : la chaux, bien que ce soit un produit totalement naturel (enfin, presque, puisqu’elle a subi une opération de calcination…) est interdite en agriculture biologique, car elle modifie la structure des sols et détruit la microfaune qui y vit. 

Nota : le ciment contient des métaux lourds tels que Cr, Cu, Ni, Pb, V et Zn 

Idée reçue n°2 : « L’enrobé de la voie verte est néfaste pour la faune et la flore » 

FAUX ⇒ Malgré son aspect naturel et terreux, une voie verte en stabilisé ne favorise pas particulièrement la biodiversité des milieux qu’elle traverse. Que sa surface soit revêtue ou non, elle n’est pas destinée à accueillir la faune et la flore. Bien plus que l’emprise de l’infrastructure elle-même, ce sont en réalité les abords de la voie verte qui présentent un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité. Ces espaces, d’une surface linéaire importante, peuvent avantageusement être intégrés aux trames vertes et faire l’objet de plan de gestion différenciée. 

Idée reçue n°3 : « L’enrobé de la voie verte imperméabilise le sol. » 

VRAI. MAIS C’EST AUSSI LE CAS AVEC LE STABILISÉ ! ⇒ Le stabilisé renforcé et l’enrobé présentent en effet des caractéristiques comparables en matière d’imperméabilité et d’écoulement de l’eau. D’autre part, il ne faut pas assimiler le bitume d’une voie verte à celui d’une route destinée à la circulation motorisée. L’eau pluviale n’est ici pas polluée par les hydrocarbures, les huiles, les débris de pneus et de plaquettes de frein. L’eau de ruissellement peut s’infiltrer sur les abords de la voie verte et même alimenter directement des zones humides qui jouent un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité. L’enrobé d’une voie verte est donc parfaitement compatible avec la préservation de l’environnement. 

Durabilité / résilience du revêtement (capacité à surmonter une altération de son environnement) : 

  • La durée de vie moyenne d’un sable stabilisé renforcé est estimée à 15 ans ; celle d’un enrobé à liant bitumineux à 30 ans. 
  • Face à l’eau (crues ou grandes marées), les revêtements avec liant hydraulique ne sont pas conseillés (risque d’arrachement lorsque l’eau se retire). Leur durée de vie n’excède alors guère 10 ans. 
  • Si le stabilisé renforcé est malgré tout imposé, le stabilisé avec liant hyper pouzzolanique sera le plus résistant. 

Coût : 

  • Le stabilisé sans liant est le moins cher en investissement : environ 5 € au m2 
  • Mais le stabilisé avec liant hydraulique ou pouzzolanique a un coût équivalent à l’enrobé : 10 à 15 € au m2 (15 à 20 € au m2 pour un enrobé coulé à froid) 
  • Si l’on tient compte de l’entretien, l’enrobé est, de loin, le plus économique : 3,4 k€/an/km (vs 6,3 k€/an/km pour le stabilisé avec liant pouzzolanique) 
  • Des liants organo-minéraux, à haute qualité environnementale sont disponibles. Ce type de liant, non bitumineux, se met en oeuvre à température ambiante. Par exemple, le liant Aqualiant© développé par Colas, se retrouve dans les revêtements Urbalith© et Minéralith©. Ces revêtements seraient adaptés pour les chaussées à faible trafic (inférieur à 1500 véhicules par jour). Ils se sont vus décerner le label « innocuité environnementale » par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) qui les désigne comme des solutions adaptées aux zones à enjeux environnementaux. Coût à déterminer… 

Couleur du revêtement : 

L’enrobé bitumineux donne, de base, une coloration noire au revêtement qui peut créer une analogie routière dans certains espaces (un peu contradictoire avec la notion de «voie verte») mais : 

1. après quelques mois, la coloration change, le revêtement prenant une coloration plus grisée ou brune, selon l’environnement 

2. il est possible de mettre en place un revêtement d’une autre couleur, qui permettra alors de favoriser son intégration paysagère. 

3. les liants de synthèse permettent de garder l’aspect naturel des granulats, s’ils sont translucides, ou de proposer des teintes colorées, par l’ajout de pigments. Ils ne contiennent pas d’asphaltènes (molécules responsables de la couleur noire). 

4. il est également possible de réaliser un hydro-décapage du bitume après sa pose, afin de faire apparaître la couleur du granulat utilisé. 

Les stabilisés avec liant pouzzolanique présentent également un aspect visuel proche de celui du béton bitumineux. 

Bilan carbone 

Le bilan carbone est plus favorable à l’enrobé. Les émissions de gaz à effet de serre, la quantité d’eau et de ressources naturelles requises lors de la fabrication et la mise en oeuvre des stabilisés sont, en moyenne, plus importantes que pour les enrobés selon une étude menée par le Cerema (Cf. Économie circulaire des matériaux et ouvrages du BTP – L’analyse de cycle de vie appliquée aux infrastructures de transport – Cerema, 2019. Collection : Références. ISBN : 

978-2-37180-385-5). Les revêtements à liants hydrauliques consomment énormément d’énergie lors de leur fabrication, notamment lors de celle de la chaux et du ciment. Par ailleurs, l’enrobé présente un avantage de durabilité dans le temps. 

Tableau extrait de la Fiche action n°9 – REVÊTEMENTS DES AMÉNAGEMENTS CYCLABLES – Vélos & Territoires – 2019 
  • Report modal

En outre, un revêtement roulant et confortable est de nature à favoriser un meilleur report modal vers le vélo. 

En effet, il s’avère difficile et inconfortable voire impossible de circuler à vélo sur une voie en stabilisé –même renforcé– après un épisode pluvieux (comme il s’en produit parfois en Bretagne…). Si la voie est inondée, ou fortement imbibée d’eau, les usagers doivent subir de nombreuses projections d’eau, mélangée à du sable (+ de la chaux ou du ciment si le stabilisé est renforcé), nécessitant un nettoyage des vêtements et provoquant une dégradation des parties mécaniques des vélos (roues, roulements, pédaliers, pignons, dérailleurs, etc.). La voie devient alors impropre à un usage quotidien à vélo (ou rollers ou trottinettes, …). Même par temps sec, les voies réalisées en stabilisé génèrent des poussières (sable fin, ciment ou chaux…). 

L’analyse des fréquentations montre que, pour deux aménagements cyclables comparables, dont l’un est revêtu et l’autre pas, le nombre de passage varie d’un facteur de 5 à 10 ! 

Ainsi à Chambéry, une piste existante en stabilisé a été doublée par une piste en enrobé sur une longueur de 5 km. Le trafic s’est intégralement reporté sur la piste en enrobé et la fréquentation a été multipliée par 5. 

Le bilan carbone de la conception des aménagements cyclables en enrobé doit donc être mis en regard des économies d’énergie réalisées grâce à une mobilité dé-carbonée à vélo. 

Conclusion

Compte tenu du bilan carbone et du coût, de l’absence de relargage de produits chimiques, de la durabilité et du coût, nous recommandons fortement la pose d’un enrobé sur les voies vertes du Finistère. 

Pour tenir compte de la sensibilité parfois exprimée concernant l’intégration environnementale (aspect trop « routier » du bitume), nous recommandons un enrobé coloré, beige ou brun. 

L’association France Nature Environnement (FNE) et l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes (AF3V) ont mis en place un groupe de travail sur la question du revêtement des voies vertes. (Voir bibliographie). 

Elles sont arrivées à la même conclusion quant à la préférence qui devrait être accordée à l’enrobé. La seule exception à ce principe concerne les voies vertes en milieu sensible et protégé, où il convient d’éviter une trop forte fréquentation. 

Recommandation FNE / AF3V : 

Il faut clairement revendiquer le fait qu’aménager une VV est une action essentielle au report modal qui contribue à abaisser l’émission de GES ; MAIS cette action soustrait aussi des espaces de biodiversité́ qu’il faut donc compenser ! 

Séparation des différents usages 

Afin de donner satisfaction à la fois aux cyclistes (et autres usagers demandeurs d’un revêtement dur et roulant par tout temps) et aux randonneurs pédestres (et joggeurs, cavaliers, …), il est possible d’envisager de ne revêtir d’enrobé qu’une partie de la voie, sur 2,50 m environ (3 m si possible), en aménageant l’autre partie, sur 1 à 2 m lorsque l’emprise le permet, soit en terre naturelle (maintien et utilisation des matériaux en place), soit avec stabilisé renforcé, comme la plupart des sentes piétonnières ou cavalières. 

Sur les sections autorisées et régulièrement empruntées par des cavaliers, une séparation physique est recommandée entre la voie verte et la bande réservée aux cavaliers : barrières, potelets, ou haie végétale. 

Notre avis : nous considérons les cavaliers comme bienvenus sur les VV de Bretagne, mais le partage confortable de ces voies nécessite une séparation entre les cavaliers et les autres usagers, ainsi que la mise en place d’un code de bonne conduite. La présence des cavaliers ne doit pas nuire au confort et à la sécurité des autres usagers, notamment aux personnes à mobilité réduite (personnes âgées, familles avec jeunes enfants, personnes en fauteuils roulants, etc.). 

Note 1 

Les raisons conduisant à exclure les chevaux sur certaines voies vertes sont multiples : 

  • Un cheval pèse de 300 kg à une tonne hors attelage et cavalier ou passagers (vs 7 à 25 kg pour un vélo ), ce qui peut générer une dégradation plus rapide du revêtement ; 
  • La cohabitation entre les chevaux et les autres usagers peut poser des problèmes de sécurité, tant pour les cavaliers que pour les joggeurs, rollers ou cyclistes, notamment lorsque ces derniers arrivent par l’arrière du cheval, surprenant celui-ci ; 
  • Un cheval produit des déjections qui échappent généralement à tout contrôle de son meneur et ne faisant pas bon ménage avec les autres usagers (surtout familles, poussettes, rollers, trottinettes, fauteuils roulants, etc.) ; la circulation des cavaliers devrait être conditionnée à l’emport obligatoire de systèmes de récupération des déjections, de type sacs à crottins ; 
  • Le potentiel de développement du vélo (et de la marche à pied) pour les trajets quotidiens est bien connu et chiffré, à l’inverse de celui du cheval qui n’a actuellement plus qu’un usage de loisirs (même si l’on peut se féliciter de quelques beaux retours du cheval de trait pour des usages agricoles ou pour de travaux de voirie, de fauchage, ou de ramassage d’ordures, …). Un développement des déplacements quotidiens à cheval ne semble à ce jour envisagé par aucune collectivité, la possession d’un cheval nécessitant généralement un foncier conséquent et/ou des coûts importants (terrains de pâturage, aliments, bâtiments, soins vétérinaires), hors de portée de la majorité des habitants du territoire. Si un développement de la traction animale peut être souhaité (au détriment de l’automobile, comme on le voit dans certains pays, comme Cuba), c’est sur le réseau routier secondaire qu’elle trouvera sa place. 

Note 2 

  • Le décret n° 2004-998 du 16 septembre 2004 a introduit la définition suivante de la voie verte à l’article R110-2 du Code de la Route : 

– voie verte : route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers ; 

  • L’arrêté du 11 juin 2008 a introduit un article 75-5 à l’Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière, avec la création d’un panneau C115 (entrée de voie verte) et C116 (fin de voie verte) et d’un panonceau M4y lorsque la voie verte est autorisée aux cavaliers.
  • Art. 75-5. – Voie verte – voie réservée à la circulation des piétons et des véhicules non motorisés. 
    • 1. La signalisation des voies vertes et des voies réservées à la circulation des piétons et des véhicules non motorisés est obligatoire. Elle doit être assurée au moyen du panneau C 115.
    • Lorsque l’autorité de police compétente décide également d’y autoriser la circulation des cavaliers, le panneau est complété par le panonceau M4y désignant les cavaliers. 
    • Lorsque l’autorité de police compétente décide d’autoriser par exception la circulation de certains véhicules à moteur sur une voie réservée à la circulation des piétons et des véhicules non motorisés, le panneau est complété par le panonceau M9z avec la mention adaptée. 
    • Il doit être exclusivement implanté en signalisation de position. 
    • 2. La signalisation de fin des voies vertes et des voies réservées à la circulation des piétons et des véhicules non motorisés est obligatoire. Elle doit être assurée au moyen du panneau C 116. 
    • Il doit être implanté en signalisation de position. Il ne doit pas être complété par un panonceau. I
    • Il peut être implanté en présignalisation. Il doit alors être complété par un panonceau de distance M1. 
    • A l’annexe n° 1 : Signalisation d’indication », ajouter les deux panneaux C 115 et C 116. 

Conclusion : En l’absence du panonceau M4y désignant les cavaliers, les voies vertes leur sont donc interdites. 

Note 3 

Préférence de revêtement des usagers en fonction des pratiques 

Région Bourgogne / Guide pratique des véloroutes et voies vertes / 3ème partie – Les caractéristiques techniques de la voie. 

Une voie au revêtement fragile en stabilisé (cf. ci-dessus § Bilan carbone/report modal) ne convient pas à la plupart des usagers potentiels d’une voie verte : 

  • Les cyclistes du quotidien (ceux qui empruntent la voie tous les jours, quelle que soit la météo) pour se rendre au travail, à l’école, au collège, au lycée, ou faire ses courses ou accomplir des démarches administratives, etc. 
  • Les cyclistes en itinérance (vélos chargés, parfois avec remorques), en randonnée, ou en balade, 
  • Les rollers, car les petites roues de leurs patins ne tolèrent pas de terrain meuble, 
  • Les usagers de la trottinette, pour les mêmes raisons, 
  • Les personnes à mobilité réduite, notamment celles circulant en fauteuil roulant, pour des raisons évidentes de sécurité et de confort, voire d’hygiène en ce qui concerne les fauteuils roulants mus à la force des bras, 
  • Les familles, notamment celles avec poussettes d’enfants, ou les simples « promeneurs du dimanche » qui n’emmènent pas enfants ou personnes âgées sur un terrain insuffisamment stable ou exempt de passages boueux. 

Et les autres ? Qui sont-ils ? 

  • Les vététistes, mais ils n’utilisent les voies vertes que pour rejoindre des itinéraires plus sportifs et accidentés, 
  • Les randonneurs pédestres, mais ils sont plutôt adeptes des sentiers de randonnée où seuls les marcheurs peuvent accéder (comme le GR34 / sentier des douaniers). Nota : le seul critère d’exclusion –pour l’inscription d’un itinéraire de randonnée pédestre au PDIPR– concerne un taux maximum de 30% sur voies ouvertes à la circulation automobile. 
  • Les joggeurs, mais beaucoup préfèrent maintenant souvent un revêtement de type enrobé du fait des progrès techniques réalisés dans les chaussures de course à pied (la plupart des grands marathons se courent d’ailleurs en milieu urbain), 
  • Les cavaliers, mais cette pratique reste limitée à un usage touristique que l’on ne rencontre généralement qu’aux abords des centres équestres. Lorsque cette pratique est autorisée sur les voies vertes, seule l’allure du pas garantit la pérennité du revêtement (galop et trot ne devraient pas être autorisés). 

Bibliographie 

Exemple de la Voie Verte de l’Avesnois 

Un revêtement adapté au plus grand nombre. 

La voie verte de l’Avesnois a été réalisée en 2007 sur le site d’une ancienne voie ferrée. Réalisée en « stabilisé », c’est à dire avec un sable qui intègre un liant qui se répand progressivement dans la nature, celle-ci s’est très vite dégradée et est devenue inutilisable pour beaucoup. Le département du nord a décidé de rénover cette voie verte d’une longueur de 30 km : 

– Sur 2,5 m pour un enrobé lisse, non glissant, résistant à la pluie et au gel, durable et respectueux de l’environnement. L’enrobé choisi accueillera promeneurs, vélos, poussettes, rollers, fauteuils roulants toute l’année. Il sera facile d’entretien et beaucoup plus durable. 

– Sur 2 m en espace enherbé pour l’utilisation équestre, canicross, VTT… et l’usage pédestre (pour ceux qui préfèrent ne pas marcher sur l’enrobé). 

La voie verte de l’avesnois, d’une longueur de 30 km fait partie de l’EuroVelo 3, itinéraire cyclable européen de 5 122 km qui relie Trondheim à Saint-Jacques-de-Compostelle. L’itinéraire traverse ainsi l’Europe du nord au sud-ouest en passant successivement par sept pays, de la Norvège à l’Espagne. La voie verte de l’Avesnois appartient aussi au réseau national des véloroutes et voies vertes. L’EuroVelo 3, qui porte le nom de Scandibérique en France arrive à Maubeuge par la vallée de la Sambre et son canal puis traverse l’Avesnois et la Thiérache, 

En outre, la voie verte de l’Avesnois constitue un élément essentiel du schéma directeur cyclable départemental et figure aussi au schéma régional des véloroutes et voies vertes 

Les Voies vertes :
Pour quels usagers ? Avec quel revêtement ?

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Voie Verte de Carnon à La Grande-Motte (34)
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Voie Verte entre Dinard et Pleurtuit (35)

En Bretagne, comme presque partout en France, des projets de création ou de rénovation de voies vertes font régulièrement l’actualité et la Une de la presse quotidienne régionale, avec parfois quelques débats ou polémiques, sur le revêtement de ces voies vertes et/ou sur l’usage de celles-ci.

Ce communiqué a vocation à essayer de faire le point sur ces questions et de clarifier la position des associations représentant les usagers des voies vertes.

Communiqué « Usagers + Revêtement des voies vertes »

Voir cette vidéo résumant bien la position de France Nature Environnement et de l’AF3V, position soutenue par le Collectif Bicyclette Bretagne : https://youtu.be/x903S1HmQsU

le Collectif Bicyclette Bretagne s’adresse aux 83 élus du Conseil Régional de Bretagne

Le 12 décembre 2020, le Collectif Bicyclette Bretagne a adressé un courrier à l’ensemble des 83 conseillers Régionaux concernant la politique régionale en faveur du vélo et d’un réseau cyclable ambitieux…

En voici le contenu :

Le 12 décembre 2020
Objet : Politique régionale en faveur du vélo et d’un réseau cyclable ambitieux

Madame / Monsieur la/le Conseill·ère·er Régionale·e,

Lors de la prochaine session de l’Assemblée du Conseil Régional, les 17-18-19 décembre, vous et vos collègues allez vraisemblablement être amenés à vous prononcer sur une proposition d’amendement (ou sur une nouvelle version) du SRADDET, ainsi que sur une nouvelle feuille de route Mobilités qui inclura nécessairement un Schéma Régional Vélo.

Les associations représentantes des usagers de la bicyclette de toute la Région Bretagne sont désormais réunies au sein du « Collectif Bicyclette Bretagne ». Elles souhaitent vous sensibiliser sur la nécessité de voter en faveur d’une inclusion, dans le SRADDET Bretagne, du SR3V (Schéma régional Véloroutes et Voies Vertes) et d’engager une réelle politique en faveur du développement de l’usage du vélo, tant pour les déplacements quotidiens que pour les loisirs, politique sur laquelle la Région Bretagne ne s’est, pour le moment, pas encore clairement engagée.

Comme le souligne l’ADEME, nous n’ignorons pas que « la voiture semble indispensable à 70 % des Français vivant en milieu rural contre 54 % des Français vivant en ville. Mais la moitié des trajets font moins de 5 kilomètres » (soit 15 à 20 minutes à vélo).

Toujours selon l’ADEME, « en ville, 40 % des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3 km (soit 9 à 12 minutes à vélo, et moins de 30 minutes à pied) et sont 2 fois plus polluants qu’un trajet de plus grande distance (surconsommation de carburant quand le moteur est froid, arrêts et redémarrages fréquents…). »

Au vu de ces chiffres, malgré les variations régionales, on voit bien que nous avons une marge de progression énorme pour faire reculer la place du « tout-automobile » dans notre société.

De plus, les effets indésirables de ces courts déplacements en voiture sur l’environnement (émission de C02, de microparticules, de bruit, etc.) ont une implication directe sur la santé publique, sur l’économie des foyers (coût de revient d’une voiture) et des collectivités (coût des aménagements routiers, consommation d’espace public pour la circulation et le stationnement, etc.). Par ailleurs, les effets positifs des mobilités actives (utilisant la force musculaire) sur la santé (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaire, …) permettent de lutter contre la sédentarité et contre la diminution inquiétante des capacités physiques et musculaires de nos enfants. Développer la marche à pied et le vélo pour ces trajets revêt donc une très grande importance.

Dans le domaine des loisirs et du tourisme à vélo, de nombreuses régions de France ont déjà fait le constat que les investissements qu’elles ont réalisés pour aménager un réseau de véloroutes et de voies vertes (VVV), confortables et sécurisées, ont généré des retombées financières dépassant souvent leurs prévisions les plus optimistes (Bourgogne, Centre Val de Loire, Pays de la Loire, …).

Par exemple, la Bourgogne a estimé que chaque euro investi dans les VVV avait généré 1 € de retombées économiques dès l’année suivante… et toutes les autres années ! En effet, un touriste à vélo dépense en moyenne entre 60 et 70 euros par jour (65 € en Bretagne), soit bien plus que la moyenne des touristes français (35 € en Bretagne), sur une saisonnalité plus importante (Cf. site France Vélo Tourisme / Économie du Tourisme à vélo).

Cependant, les études montrent que plus de 80 % des usagers de ces véloroutes et voies vertes sont des personnes résidant à proximité de ces voies qui utilisent, ou utiliseront le vélo pour leurs déplacements quotidiens, y compris pour les trajets domicile-travail.

Il est donc primordial qu’un Schéma régional véloroutes et voies vertes (SR3V) ambitieux (régulièrement actualisé et enrichi, avec les collectivités et les usagers) soit inscrit au SRADDET de la Région Bretagne, comme le prévoit la Loi d’Orientation des Mobilités (notamment aux articles 60, 62 et 63).

Afin de nous donner toutes les chances d’atteindre l’objectif de triplement de la part modale du vélo d’ici 2024 (plan vélo national de septembre 2018), toutes les collectivités devront donc élaborer et mettre en œuvre une politique vélo ambitieuse, pour le bien-être et la santé de leurs habitants, pour la protection de notre environnement, pour notre économie locale.

L’ensemble des associations du Collectif Bicyclette Bretagne compte donc sur vous pour contribuer à la mise en place d’une réelle politique régionale en faveur du vélo, dont l’inscription du SR3V au SRADDET serait une première étape.

Nous nous tenons d’ores-et-déjà à votre disposition pour échanger avec vous sur tous les moyens et les leviers que la région pourrait mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de 9% de part modale du vélo en 2024 et 15% en 2030 (voir Annexe ci-jointe).

Dans l’attente de vous rencontrer, recevez, Madame / Monsieur la/le Conseiller·e Régionale·e, l’expression de notre haute considération.


Le Collectif Bicyclette Bretagne

Revue de presse : on parle du Collectif Bicyclette Bretagne !

Voici un certain nombre d’articles publiés dans la presse régionale concernant le Collectif Bicyclette Bretagne :

Lancement du Collectif Bicyclette Bretagne

  • Collectif Bicyclette Bretagne , 11 janv. 2021

Comment faire de la Bretagne une région cyclable, où il sera possible pour toutes et tous de se déplacer à vélo de manière sûre et agréable ?
Cette perspective a poussé 17 associations cyclistes locales à se regrouper et créer le Collectif Bicyclette Bretagne.

La nouvelle structure représente plus de 4.000 adhérents dans quatre départements bretons. Le Collectif Bicyclette Bretagne a pour objectif de faire de notre région un territoire réellement cyclable afin de développer l’usage du vélo au quotidien (déplacements domicile – travail, domicile – école /collège/lycée, achats, loisirs, itinérants etc.)

Vélos dans les trains : Oui… mais pas dans 10 ans !

Le 8 février, le Collectif a diffusé un Communiqué de Presse suite à la parution du décret concernant l’emport des vélos dans les trains.
En voici le contenu :

Le 8 février 2021

Vélos dans les trains : Oui… mais pas dans 10 ans !

Conséquence de la loi d’orientation des mobilités (LOM), le décret n° 2021-41 du 19 janvier 2021, relatif à l’emport de vélos non démontés à bord des trains de voyageurs, ​prévoit huit emplacements vélos au minimum dans chaque train​.

Cette obligation s’impose aux exploitants et aux autorités organisatrices de transport, et donc à la SNCF et à la Région Bretagne. Elle répond à une demande unanime des associations et ONG réunies au sein du collectif « Mon vélo dans le train » ​www.monvelodansletrain.fr​ et de l’ECF European Cyclists’ Federation ​https://ecf.com/

Le Collectif Bicyclette Bretagne​ salue cette avancée qui améliorera considérablement les déplacements des personnes ayant besoin d’emporter leur vélo.

Cependant, Réglementairement, ces dispositions ne concernent que les trains neufs et rénovés commandés après le 15 mars 2021. Leur stricte application reporterait au-delà de 2030 une amélioration de la situation pour les usagers.

Il est donc indispensable que la Région Bretagne reconsidère ses​ ​éventuelles commandes en cours​ de manière à s’inscrire dans la dynamique nationale et répondre à court terme au besoin.

Le Collectif Bicyclette Bretagne ​propose à la SNCF et la Région Bretagne :

1. de recenser les besoins ​: des ​usagers pendulaires​ (parkings vélos sécurisés en pôles multi modaux et dans les haltes) des ​estivants ​(capacité d’embarquement de vélos à bord des moyens de transports collectifs)

2. de comparer, à l’échelle européenne,​ les pratiques / emport des vélos dans les moyens de transport collectifs.

3. d’identifier et de valider de manière concertée​, les meilleurs compromis qui permettront de satisfaire les besoins des divers publics, en termes de sécurité, de praticité et de qualité de service​.

Le Collectif Bicyclette Bretagne

Transports des vélos dans les trains…

https://www.sbb.ch/fr/horaire/conseils-voyageurs/velo/voyager-avec-son-velo.html

Comment nos voisins Suisses traitent cette question…

Les CFF offrent davantage de place et de sécurité à leur clientèle pour le transport de vélos.

Communiqué de presse, 26.02.2021

​En prévision de la saison cycliste 2021, les CFF améliorent leur offre pour le transport de vélos, en réponse à la forte demande et aux manques de capacités qui se sont fait jour l’été dernier. Sur les lignes importantes pour le trafic de loisirs (Berne–Brigue, Zurich–Coire), les CFF triplent leur capacité aux heures de pointe à partir du 21 mars. Les CFF veulent offrir à leur clientèle davantage de fiabilité lors de la planification des déplacements avec un vélo : les personnes désirant voyager en Intercity avec leur vélo le week-end (du vendredi au samedi) seront assurées de pouvoir le faire grâce à une réservation. Le prix des réservations pour les vélos est réduit de 5 à 2 francs. Les CFF ont présenté aujourd’hui leur offre améliorée aux organisations de cyclistes, de consommateurs et de branche et ont exposé les perspectives pour le transport de vélos. 

La demande de voyages à vélo et de vacances en Suisse a fortement augmenté en raison de la crise du coronavirus. Il en est parfois résulté des contraintes en termes de capacité, sources de mécontentement pour des clientes et des clients qui n’ont pas pu transporter leur vélo dans le train prévu. Au mois de juillet 2020, par exemple, environ 80 000 tickets de vélo ont été vendus chaque jour, soit une augmentation d’environ 45% par rapport à l’année précédente. En outre, les CFF ont transporté jusqu’à 15 000 vélos chargés en libre-service par jour sur les axes majeurs Zurich-Coire et Berne-Brigue.

Un dialogue intensif et une mise en œuvre plus rapide pour répondre aux besoins de la clientèle.

Les CFF partent du principe que la demande de transport de vélos continuera d’augmenter et tiennent compte de cette évolution. En collaboration avec les organisations Pro Velo et ATE, ils ont donc engagé un vaste dialogue avec des représentants des intérêts des cyclistes, des organisations de consommateurs et des acteurs de la branche sur le thème du cyclisme durable.

L’objectif est d’offrir à la clientèle un service fiable afin de bien planifier et réserver son voyage, de manière encore plus conviviale. Les CFF s’engagent envers tous leurs clients et veulent fournir un service qui répond et tient compte des besoins du plus grand nombre de voyageurs possible, y compris, par exemple, les personnes en situation de handicap et les familles.

Augmentation des capacités et meilleure planification des déplacements avec un vélo grâce aux réservations.

En vue de la saison cycliste, qui débute le 21 mars, les CFF ont introduit diverses adaptations pour rendre les déplacements avec un vélo plus faciles:

Accroissement des capacités.

Dans la mesure du possible, les CFF augmenteront leurs capacités de transport pour les vélos chargés par les voyageuses et voyageurs sur les lignes importantes pour le trafic de loisirs, pour atteindre jusqu’à trois fois la capacité précédente aux heures de pointe. Il s’agit notamment des lignes Berne–Brigue et Zurich–Coire. Mais des capacités supplémentaires seront également créées vers le Tessin, Interlaken et le Pied du Jura. Sur ces lignes, le personnel CFF aide dans la mesure du possible les voyageuses et voyageurs à charger leur vélo dans le train.
Afin de pouvoir augmenter les capacités à moyen et long terme, les CFF examinent actuellement quelles mesures techniques peuvent être mises en place pour créer à long terme davantage de place pour les vélos dans les différents types de trains. Seuls des ajustements mineurs sont possibles à court terme.

Réservation de places pour vélos.

La clientèle doit pouvoir planifier ses déplacements avec un vélo de manière fiable, grâce à la réservation dans les trains InterCity, qui coûte deux francs, et qui assure une place dans le train choisi. Les trains sont signalés par le pictogramme représentant un vélo dans l’horaire en ligne. Les passagers ne peuvent embarquer à bord des trains avec leur vélo que si une réservation a été faite et qu’un titre de transport valable a été délivré pour le vélo. Les réservations peuvent être effectuées dans l’application Mobile CFF jusqu’à quelques minutes avant le départ. Il est également possible de se procurer un titre de transport au guichet ou, plusieurs jours à l’avance, via le Contact Center CFF (tél. 0848 44 66 88).
Le prix des réservations sera réduit de 5 francs à 2 francs pour une liaison continue (par exemple pour plusieurs tronçons de ligne). Les trains internationaux circulant à l’intérieur de la Suisse peuvent désormais être utilisés pour le transport de vélos moyennant une réservation, parfois avec des prix et des options de réservation différents. Les vélos peuvent être transportés dans les trains régionaux (R, S, trains RE) et dans les trains InterRegio (IR) sans réservation et avec un titre de transport pour vélo valable.

Crédit pour les détenteurs d’un passeport vélo.

Les détenteurs d’un passeport vélo reçoivent un crédit unique d’une valeur de 50 francs, pour 25 réservations.

Vélos pliants.

Les vélos pliants peuvent être emportés dans tous les transports publics sans housse supplémentaire et, comme auparavant, sans titre de transport spécifique.

Votre vélo dans les TER Bretagne cet été (2021)

8 juil. 2021 – Collectif Bicyclette Bretagne

Depuis plusieurs années, il était nécessaire d’améliorer l’accueil des familles cyclistes et cyclotouristes en période estivale dans les TER bretons.Les retours d’expérience des années précédentes étaient très négatifs, avec plusieurs histoires de familles restées sur le quai pendant plusieurs heures, ou encore de groupes de cyclo-touristes contraints d’abandonner leur projet de randonnée, car l’accès aux trains leur était refusé par manque de place pour les vélos.Le CBB a donc suggéré en début d’année 2021 à la Région Bretagne et à SNCF TER de s’inspirer d’une pratique de la Région Nouvelle Aquitaine qui augmente temporairement l’emport vélo dans certains trains avec des bâches sur les sièges.

La Région Bretagne et SNCF TER , séduits par cette pratique pragmatique et facile à mettre en œuvre, ont proposé de la tester dès cet été 2021, à la condition d’optimiser le remplissage avec un système de réservation engageant, c’est-à-dire payant (3€). En plus des bâches, un service d’accompagnement des voyageurs serait mis en œuvre avec deux personnes à bord dans chaque train pour accueillir les voyageurs, prendre en charge et stocker les vélos dans les meilleures conditions de sécurité et de régularité.

Pour tenir un délai de mise en œuvre aussi court, SNCF TER ne disposait que d’un système informatique non évolutif dans sa version actuelle, accessible uniquement sur internet, et sans attachement à l’achat de billet voyageur, mais qui permettrait de gérer les réservations vélos.

Suite aux premières difficultés rencontrées début juin par les usagers avec un « parcours client » beaucoup trop complexe, le CBB a aussitôt effectué une analyse et fait des propositions d’amélioration (Cf. ci-dessous), à court et moyen terme auprès de SNCF TER et de la Région Bretagne. Ce début d’expérimentation 2021 nous montrait déjà des pistes d’amélioration évidentes à mettre en place pour améliorer le « parcours Client » .

Les points positifs :

  • La capacité augmentée dans 100 trains / semaine (de 3 à 20 vélos / train) ;
  • La réservation garantit une place dans le train. (Début juillet, SNCF TER avait déjà enregistré autour de 5.000 réservations de places de vélos sur son portail internet, avec la perspective d’atteindre 15.000 places vélos durant l’été 2021.)

Du fait des limitations connues de cette expérimentation (qui ne dit pas son nom…), voici quelques conseils pour vous en tirer au mieux, car le site de réservation ne fait à ce jour pas apparaître clairement les informations importantes pour faciliter le « parcours client » de réservation :

  • Les billets vélos sont vendus séparément, et exclusivement sur cette page internet, ils ne sont disponibles ni aux guichets, ni sur les automates en gare…
  • La page en question n’ayant pas un format adapté pour téléphone mobile, faites plutôt votre réservation depuis un ordinateur ;
  • Si vous effectuez un voyage avec changement de TER, il faut réserver vos deux tronçons successivement (par exemple Lannion – Saint-Brieuc, puis Saint-Brieuc – Rennes) et payer 3+3=6 euros ;

Achetez d’abord votre billet vélo, puis votre billet passager, sinon vous risquez de ne pas avoir de place pour votre vélo.

Pour le reste, lisez attentivement la page SNCF de réservation.

Voir ici les constats et propositions détaillés du Collectif Bicyclette Bretagne